Histoires d’AG
Écouter l’histoire de personnes qui contribuent à diagnostiquer l’AG ou qui en sont atteintes.
Renseignez-vous sur l’AG en découvrant l’histoire de Liz
La vidéo qui suit a été conçue par Apellis, et la patiente a été rémunérée pour raconter son histoire. Elle contient les points de vue, les opinions et les expériences de Liz, personne vivant avec l’atrophie géographique (AG). Cette vidéo n’inclut pas de traitement individuel ou d’avis médical. Vous devez consulter votre médecin si vous avez des questions ou des préoccupations au sujet de la vie avec l’AG.
Voix hors champ : Quand j’y pense, je dois dire que pratiquement tous les aspects de ma vie ont changé. Il ne s’agit pas que d’un handicap physique. Il faut aussi réussir à s’accrocher à son identité. Je m’appelle Liz Tully et j’ai un peu plus de 80 ans.
Je ne sais plus quand j’ai remarqué les premiers symptômes de l’AG. Mais, à un certain moment, je me suis rendue compte qu’en lisant, je voyais tout à coup une seule lettre ou un seul mot, ou parfois même une phrase entière apparaissait tout à coup une ligne plus haut. Ou encore, en conduisant, surtout la nuit lorsque les rues étaient mouillées par la pluie. Je ne voyais pas très bien et cela me causait de l’anxiété. Puis, quelques années plus tard, j’ai commencé à remarquer que lorsque je passais d’une zone claire à une zone plus sombre, je ne voyais rien. Jusqu’à ce que mes yeux s’adaptent.
J’ai quelque chose d’important à dire à toutes les personnes qui ont ce genre de symptômes : « Ne faites pas comme moi à l’époque qui ai pensé à tort qu’il ne s’agissait que d’une fatigue oculaire. » Seul un ophtalmologiste peut vous dire si vous souffrez d’AG. La vision dans mon œil gauche est maintenant de 20/200 au test oculaire que me fait passer mon médecin. Au Canada, c’est considéré comme de la cécité pratique. Mais mon autre œil est toujours fonctionnel, même s’il est passé de 20/40 à 20/60 ce qui est considéré comme une vision faible.
Avec la progression de mon AG, je remarque que je dois toujours changer ma façon de faire les choses. L’une des choses que vous devez aussi savoir, c’est que lorsque vous perdez la vue vous sentez vraiment que vous perdez votre identité, et que vous ne savez plus qui vous êtes. Il est essentiel de s’accrocher le plus possible à son identité. Pour moi, cela passe par les bijoux. Je n’aime pas les écharpes, mais je me sens bien quand je porte quelques bijoux. À condition de pouvoir les trouver! J’ai donc pensé à me procurer des bols de différentes tailles. Chaque bol a son propre contenu. Je peux donc sentir ce qu’il contient.
Tout le monde réagit différemment face au diagnostic de l’AG. C’est une terrible nouvelle d’apprendre que l’on perd la vue. Il faut savoir y faire face. Sinon, vous ne pourrez pas continuer. Pour ma part, j’ai eu un deuil à faire. J’ai vraiment eu besoin de reconnaître ce qui se passait et ce que je perdais. Et de me concentrer sur ce que j’avais encore. Je sais que je vais toujours avoir des bonnes et de moins bonnes journées. Cela fait simplement partie de ma vie. Mais je sais qu’en appréciant vraiment les bons jours, et c’est ce que j’essaie de faire, je vais pouvoir surmonter les mauvais jours.
Renseignez-vous sur l’AG auprès de Dre Holekamp, spécialiste de la rétine
La vidéo qui suit a été créée par Apellis, et Dre Holekamp a été rémunérée pour son temps. Cette vidéo n’est pas destinée à fournir des conseils médicaux. Vous devez consulter votre médecin si vous avez des questions ou des préoccupations au sujet de l’atrophie géographique (AG).
Voix hors champ : Je m’appelle Nancy Holekamp et je suis une spécialiste de la rétine établie à Saint-Louis, au Missouri. J’aimerais vous parler aujourd’hui de l’atrophie géographique, ou « AG ».
Lorsque je parle à mes patients de l’AG, je leur dis qu’il s’agit d’une forme très avancée de dégénérescence maculaire liée à l’âge et que les facteurs de risque les plus importants sont l’âge et la génétique. Les antécédents familiaux sont donc importants, mais l’alimentation et l’obésité font partie des autres facteurs de risque.
En fait, l’âge et les antécédents familiaux sont les principaux facteurs de risque de l’AG, si bien que les personnes atteintes d’AG ont à la fois un certain âge et un certain bagage génétique.
Pour expliquer l’AG, je montre souvent aux patients des images de leurs examens, comme celle que vous voyez maintenant. L’image que vous voyez ici montre de petits amoncellements de déchets, appelés « drusen », qui s’accumulent dans la macula. La macula n’est qu’un mot sophistiqué pour désigner le centre de la rétine, qui est le centre de votre vision. Dans un œil atteint d’AG, les drusen se rapprochent toujours du point central de la vision, ce qui signifie qu’il en va de même pour l’AG.
Au fur et à mesure que les drusen grandissent, puis causent une atrophie, ils forment des régions bien délimitées qui ont presque l’aspect d’une zone géographique ou d’une carte, raison pour laquelle on utilise le terme « atrophie géographique ».
L’atrophie est synonyme de mort cellulaire, c’est-à-dire que les cellules de votre rétine meurent lentement. Vous ne remarquerez peut-être pas de changement dans votre vision au début de la maladie, mais celle-ci finira par altérer votre vision centrale à mesure qu’elle progressera. Veuillez garder à l’esprit que même si vous ne perdrez peut-être jamais votre vision périphérique, l’AG cause une déficience visuelle irréversible.
Ce que vous voyez à l’écran en ce moment est un exemple de scotome, c’est-à-dire une zone aveugle qui altérera votre vision au fil du temps. Toutefois, il ne s’agit là que d’un exemple. L’AG atteint chaque personne différemment.
Bien que votre vision centrale puisse être touchée, vous devriez toujours conserver la capacité de vous déplacer et de répondre à vos besoins de base.
Par contre, vous devrez peut-être apporter des changements importants à votre vie et, au bout du compte, dépendre des autres pour des activités comme la conduite. Il est très important de diagnostiquer correctement l’AG. Un diagnostic mène à un pronostic qui vous aide à comprendre comment cette maladie vous affectera au fil du temps.
Grâce aux progrès scientifiques, nous avons de plus en plus de connaissances sur l’AG.
Si vous avez des symptômes visuels, assurez-vous d’appeler votre professionnel des soins de la vue, qui pourrait vous orienter vers un spécialiste de la rétine. Il est essentiel de consulter un médecin.
Renseignez-vous sur l’AG en découvrant l’histoire de Santi
La vidéo qui suit a été développée par Apellis Pharmaceuticals, et la patiente a reçu une compensation d’Apellis pour partager son histoire. Elle contient les points de vue, les opinions et l’expérience de Santi, personne vivant avec l’atrophie géographique (AG). Cette vidéo n’inclut pas de traitement individuel ou d’avis médical. Vous devriez consulter votre médecin pour un avis médical ou toute question ou inquiétude relatives à la vie avec l’AG.
L’atrophie géographique (AG) est une forme avancée de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) sèche. L’AG est une cause majeure de cécité qui touche cinq millions de personnes dans le monde.
Voix hors champ : Je suis une personne très visuelle. C’était déjà comme cela lorsque j’étais enfant. Je remerciais Dieu pour tout ce que je voyais. Les belles choses m’émerveillent. Est-ce que je me doutais qu’un jour je recevrais un tel diagnostic? Vraiment pas.
Je souffre d’atrophie géographique aux deux yeux. Quand j’ai reçu le diagnostic, cela m’a terrifiée. J’avais peur d’aller me coucher. Je ne voulais pas me réveiller pour constater que j’avais perdu le contact avec ce monde. Je crois que nous traversons tous des moments difficiles dans la vie : pour moi, c’était celui-là.
Et quand l’atrophie géographique a frappé, ma vue a décliné rapidement. Les choses ont commencé à disparaître, comme s’il y avait un poteau téléphonique courbé et que je n’en voyais pas certaines parties. Ensuite, je suis devenue aveugle, au sens de la loi. J’ai toujours été très indépendante et visuelle. Quand je pense que je peux manquer cet oiseau sur la mangeoire ou le lapin qui traverse la rue. Et si je ne pouvais pas promener mon chien…
Descendre des escaliers m’effraie à cause de la perception de profondeur. J’ai fait une très mauvaise chute dans mes escaliers. J’ai tout de suite essayé de minimiser la chute, mais je n’arrivais pas à me relever. Cela faisait réellement mal. Je me suis dit : « Un jour, je ne serai plus capable de conduire ». J’ai vendu ma maison. J’ai déménagé à un endroit où je pourrai marcher partout. Vous savez… tous ces problèmes à régler. Mais la partie la plus difficile, ce sont les émotions.
J’ai besoin de me sentir utile. J’ai donc commencé à aller à un orphelinat, et le simple fait de travailler avec les enfants, de leur parler, m’a apporté un début de sentiment de paix. J’ai toujours aidé. J’ai toujours été celle qui prend soin des autres. Je dois trouver un juste milieu qui me permet de demander de l’aide avec délicatesse et reconnaissance.
J’espère ne pas en arriver au point où je ne le verrai plus. Je ne veux pas manquer un seul lever de soleil. Dans tous les défis que j’ai relevés, il y a toujours eu un cadeau caché, qui n’était pas apparent au premier abord. S’il en a toujours été ainsi, j’imagine que cela va continuer.
Renseignez-vous sur l’AG en découvrant l’histoire de Susie
La vidéo qui suit a été conçue par Apellis, et la patiente a été rémunérée pour raconter son histoire. Elle contient les points de vue, les opinions et les expériences de Susie, personne vivant avec l’atrophie géographique (AG). Cette vidéo n’inclut pas de traitement ou d’avis médical. Vous devez consulter votre médecin si vous avez des questions ou des préoccupations au sujet de la vie avec l’AG.
Voix hors champ : Bonjour, je m’appelle Susie et je suis de Saint-Louis, au Missouri. Je suis professeure d’université à la retraite, physiothérapeute, et maintenant conseillère pédagogique. Je suis mère, épouse et grand-mère et je suis atteinte d’atrophie géographique.
J’ai reçu un diagnostic de dégénérescence maculaire liée à l’âge en 2005, puis un diagnostic d’atrophie géographique en 2014.
Je ne connaissais pas le terme « AG », mais ma mère avait la maladie et ses capacités étaient très altérées vers la fin de sa vie. Elle a vécu jusqu’à 98 ans.
J’ai beaucoup appris sur l’AG depuis que j’ai reçu mon diagnostic, et il y a deux choses essentielles à savoir.
Premièrement, il est très important que la maladie soit diagnostiquée rapidement et, deuxièmement, la maladie est progressive et s’aggravera avec le temps.
La toute première chose à faire après un diagnostic d’AG est de demander à votre médecin de vous montrer les images de vos yeux. Si vous ne les voyez pas chaque fois que vous allez chez le médecin, je vous suggère de le demander et d’examiner les deux côtés et des comparaisons par rapport aux visites précédentes.
Mon médecin me rassure régulièrement en me disant que, même si l’AG est une maladie progressive, je ne perdrai pas la vision rapidement. Ma vision centrale risque de se détériorer de manière importante avec le temps.
Pour tester moi-même ma vue, je couvre mon œil droit, qui est mon œil fort, puis je regarde certaines choses que je connais. Quand je le fais avec la caméra, celle-ci est vide, mais je peux voir qu’il y a une caméra.
Il est vraiment important de mentionner activement tout changement que vous observez à votre médecin. J’ai beaucoup de chance d’avoir un médecin qui m’explique très simplement et très régulièrement la maladie et les données scientifiques qui y sont liées. Votre médecin et vous n’êtes pas les seuls à devoir parler du diagnostic d’AG. Comme c’est une maladie invisible pour votre entourage, il est très important de parler de vos besoins avec votre famille et vos amis après le diagnostic initial.
Je pense que les gens doivent s’adapter et se préparer en vue de la perte de la vision. Il est très important de planifier et de ne pas perdre espoir.
Par exemple, j’ai mémorisé la sensation du tissu de mes vêtements en prévision du moment où j’aurai peut-être plus de difficulté à reconnaître leurs couleurs.
Il est important de garder une attitude positive et proactive. Restez toujours en contact avec votre spécialiste de la rétine si vous avez des préoccupations au sujet de votre vision ou de votre AG.
Si vous vivez avec l’AG ou la DMLA et remarquez des changements de la vision, il est important de parler à votre professionnel des soins de la vue.
Comment parler de l’AG
Pour les patients
Il est important de parler de l’AG à votre professionnel des soins de la vue et à votre famille. Voici quelques conseils pour amorcer la conversation.
Lorsque vous parlez à votre professionnel des soins de la vue
Faites preuve d’attention
Faites le suivi des changements de votre vision. Par exemple, si vous commencez à avoir de la difficulté à conduire la nuit ou si vous avez besoin de plus de lumière lorsque vous lisez, prenez-en note.
Pour faciliter le suivi de la vue à la maison, procurez-vous la grille d’Amsler.
Mentionnez tous les détails
Parlez de l’incidence des changements de la vision sur votre vie et demandez quelles sont les ressources offertes pour vous aider.
Faites preuve d’ouverture et communiquez
Si vous avez reçu un diagnostic de DMLA ou d’AG, des changements de la vision peuvent signifier que votre état s’aggrave. Parler à votre professionnel des soins de la vue peut l’aider à mieux surveiller votre maladie.
Le Guide de discussion avec le médecin peut vous aider à organiser vos pensées et à vous préparer à la prochaine visite chez votre professionnel des soins de la vue.
Lorsque vous parlez à vos proches
Observez-vous pour bien vous connaître
Les changements de la vision peuvent rendre de nombreuses tâches quotidiennes plus difficiles, voire dangereuses. Prenez le temps de parler à vos proches des activités qui deviennent difficiles et élaborez un plan sécuritaire pour aller de l’avant ensemble.
Faites-vous accompagner à vos rendez-vous
Tout comme les changements de la vision peuvent vous rendre nerveux ou anxieux, vos proches peuvent ressentir des émotions semblables. Il peut être utile d’assister ensemble aux rendez-vous chez le professionnel des soins de la vue pour pouvoir poser des questions et entendre des réponses importantes.
Pour les proches aidants
Si l’un de vos proches vit des changements de la vision :
Parlez-lui
Communiquez avec votre proche au sujet de sa vision. Si l’un de vos proches présente des changements de la vision, a de la difficulté à accomplir des tâches quotidiennes comme conduire la nuit ou lire, ou même trébuche et tombe plus souvent, il est important de l’encourager à parler à son professionnel des soins de la vue.
Pour faciliter le suivi de la vue à la maison, téléchargez la grille d’Amsler.
Veillez à son bien-être
Les changements de la vision peuvent causer de la contrariété, car ils peuvent s’accompagner d’un sentiment de perte d’autonomie. À mesure que leur maladie progresse, les personnes touchées peuvent avoir de la difficulté à accomplir des tâches quotidiennes ou à reconnaître des visages. Dites à votre proche que vous êtes là pour le soutenir à chaque étape de son parcours avec l’AG.
Explorez des ressources pour vous aider, vous et votre proche, à composer avec les changements de la vision.
Soyez patient
Il se peut que votre proche doive se fier à vous pour décrire des choses qu’il ne voit pas correctement ou qu’il ne peut pas lire. Votre proche pourrait aussi avoir besoin de votre aide pour accomplir les tâches quotidiennes à mesure que son AG progresse. Continuez de lire pour explorer des façons dont vous et votre proche pouvez rendre la vie à la maison plus facile et plus sécuritaire.
La vie à la maison avec l’AG
Les tâches quotidiennes peuvent devenir plus difficiles à mesure que l’AG progresse et que la vision change.
Heureusement, il existe de nombreuses façons de modifier votre espace de vie pour faciliter l’adaptation à l’AG.
Éclairage
L’éclairage général doit être clair et uniforme partout dans votre maison.
Voici quelques façons d’y parvenir :
Technologie
Un grand nombre d’appareils électroniques sont dotés de fonctions spéciales qui peuvent les rendre plus faciles à utiliser à mesure que votre vision change.
En voici des exemples :
Autres façons de rendre la vie à la maison plus confortable
Des changements simples à l’intérieur de votre maison peuvent faire une énorme différence. Envisagez d’apporter certains des changements ci-dessous pour vous aider à trouver plus facilement ce dont vous avez besoin :
Prendre soin de vous et de vos yeux
Prendre soin de votre santé émotionnelle est un élément important pour apprendre à vous adapter à la vie alors que votre vision continue de changer.
Si vous vivez des changements de la vision, il est normal de vous sentir anxieux et de craindre ce que l’avenir vous réserve. Des méthodes de relaxation peuvent vous aider à maîtriser la réaction d’anxiété de votre corps et à clarifier vos pensées.
Respiration abdominale
Méditation consciente
Une respiration lente et profonde peut abaisser votre rythme cardiaque et/ou aider à réduire votre tension artérielle.
La méditation consciente peut aussi aider. Essayez une courte méditation guidée pour voir comment vous vous sentez.
Aliments favorisant la santé des yeux
Selon l’American Macular Degeneration Foundation (AMDF), suivre un régime méditerranéen composé d’ingrédients sains peut être bénéfique pour la santé globale des yeux. Manger les aliments suivants peut aider :
Saumon
Légumes-feuilles vert foncé
Maïs
Bleuets
Poivrons
Les patients qui ont une perte de vision doivent prendre des précautions supplémentaires quand ils cuisinent. Parlez à votre professionnel des soins de la vue de toute préoccupation que vous avez au sujet de la sécurité en cuisine.
Découvrez des recettes savoureuses qui favorisent la santé des yeux.
Pour en savoir plus sur l’AG